Ma dernière chronique

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Depuis la banlieue où elle habite, Rachel prend le train deux fois par jour pour aller à Londres. Le 8 h 04 le matin, le 17 h 56 l’après-midi. Chaque jour elle est assise à la même place et chaque jour elle observe, lors d’un arrêt, une jolie maison en contrebas de la voie ferrée. Cette maison, elle la connaît par cœur, elle a même donné un nom à ses occupants qu’elle voit derrière la vitre. Pour elle, ils sont Jason et Jess. Un couple qu’elle imagine parfait, heureux, comme Rachel a pu l’être par le passé avec son mari, avant qu’il ne la trompe, avant qu’il ne la quitte. Rien d’exceptionnel, non, juste un couple qui s’aime. Jusqu’à ce matin où Rachel voit un autre homme que Jason à la fenêtre. Que se passe-t-il ? Jess tromperait-elle son mari ? Rachel, bouleversée de voir ainsi son couple modèle risquer de se désintégrer comme le sien, décide d’en savoir plus sur Jess et Jason. Quelques jours plus tard, c’est avec stupeur qu’elle découvre la photo de Jess à la une des journaux. La jeune femme, de son vrai nom Megan Hipwell, a mystérieusement disparu…



mardi 9 janvier 2018

Gardiens des cités perdues, 1 & 2, Shannon Messenger



Depuis des années, Sophie sait qu'elle n'est pas comme tout le monde. Elle se sent à part à l'école, où elle n'a pas besoin d'écouter les cours pour comprendre. La raison ? Elle est dotée d'une mémoire photographique... Mais ce n'est pas tout : ce qu'elle n'a jamais révélé à personne, c'est qu'elle entend penser les autres comme s'ils lui parlaient à haute voix. Un casque vissé sur la tête pour empêcher ce bruit de fond permanent de la rendre folle, elle se promène un matin avec sa classe au musée d'histoire naturelle quand un étrange garçon l'aborde. Dès cet instant, la vie qu'elle connaissait est terminée : elle n'est pas humaine et doit abandonner son existence entière pour rejoindre un autre univers, qu'elle a quitté douze ans plus tôt. L'y attendent une pléiade de nouveaux condisciples, amis et ennemis, et une question obsédante : qui est-elle ? Pourquoi l'a-t-on cachée dans le monde des humains ? Pourquoi n'a-t-elle que des souvenirs partiels de son passé ?
       Gardiens des cités perdues est une saga qui a débutée en 2013 et qui a été éditée en France, l'année d'après, par Lumen. Enormement de lecteurs se sont plongés dans les aventures de la jeune Sophie. C'est 3 ans après que j'ai décidé de m'y mettre enfin. Si bien souvent je ne me jette pas la tête la première vers les livres populaires par peur d'être déçue, avec Gardiens des cités perdues c'était un poil different. Je SAVAIS que j'allais aimer. Si la Fantasy pour adulte est un peu complexe pour moi, la Fantasy jeunesse, elle, je m'en délecte. Alors, qu'est-ce que j'en ai pensé? 
     J'ai choisi pour cette chronique de vous présenter les deux premiers tomes. Et sans vous spoiler! Pourquoi? Déjà je les ai enchaînés donc mon avis se construit autour de la saga plutôt qu'autour du premier tome. Ensuite, quand on découvre une nouvelle saga, qu'on accroche au premier tome, la première chose qu'on se demande c'est de savoir si on va accrocher au second. Du coup c'est pour moi logique de vous présenter la chronique comme telle. 

       Gardiens des cités perdues raconte l'histoire de Sophie Foster. Une jeune fille qui n'a pas une vie très facile. Sophie est surdouée. Elle a 12 ans et est en terminale. Le problème, c'est que Sophie attire beaucoup l'attention et elle déteste ça. Depuis ses 5 ans, elle est aussi capable d'entendre les pensées des autres. Un jour, elle rencontre un jeune homme et son monde bascule. Elle n'est pas humaine. Très vite, elle va quitter sa famille pour intégrer un nouveau monde caché aux yeux des Hommes. Un monde rempli de magie, de mystères et d'aventures. 

          L'auteure, dans son premier tome, s'avise à poser toutes les bases de son univers à travers les yeux de Sophie. J'ai pris un plaisir IMMENSE à le découvrir. C'était extraordinaire pour moi! Qu'est-ce que j'adore cette sensation, découvrir l'univers entier d'un auteur, ce qui se cache à l'intérieur de son imagination... Et dans cette saga c'est très bien fait. Shannon Messenger nous livre à la fois beaucoup de détails sur son monde et à la fois... très peu ! Sophie découvre son nouvel univers par bribe et elle ne va pas toujours tout comprendre. L'auteure nous assigne à la même place que la jeune fille. J'ai débuté le troisième tome et pour le moment je fais encore de nouvelles découvertes! On avance dans la lecture avec envie et impatience. Shannon Messenger nous livre les éléments par petites doses ce qui donne envie d'en savoir toujours plus. Et à chaque nouveau chapitre on en apprend plus. J'ai adoré cette sensation de nouveauté, c'était pétillant ! 
        Au milieu de toutes ces découvertes, l'auteure construit doucement son intrigue. Très vite, on comprend que beaucoup de mystère planent autour de Sophie. Là où on pense commencer un roman qui introduit un univers dense, on se retrouve happer en quelques instants dans une intrigue complexe. Sophie a des pouvoirs très puissant et jamais vu dans son monde. Rapidement ils vont se faire remarquer. Mais les origines de ses pouvoirs sont inconnues et très énigmatiques. L'intrigue qui suit les origines de Sophie se complexifie d'un tome à l'autre et regorge de découvertes. Second point que j'ai trouvé très appréciable dans la saga:  l'auteure construit cette intrigue dans le temps. Je pensais en débutant-je ne sais pas trop pourquoi- que chaque tome serait composé d'intrigues à part entière. Mais, pour le moment, pas du tout! L'auteure a une ligne directive et l'histoire se construit et se centrent autour d'elle. A chaque nouvelle page, on en apprend plus sur Sophie et ses origines. Gardiens des cités perdues est clairement additif ! Je raffole de cette sensation qui me pousse à continuer toujours plus ma lecture, jusqu'à tard dans la nuit. Je suis contente au final de débuter la saga maintenant car l'attente pour avoir la suite devait être une torture!

       Le dernier point qui me fait aimer cette saga d'amour, ce sont ses personnages. Shannon Messenger nous présente une panoplie de personnages secondaires, adolescents et adultes. Ils sont tous très bien construits et ont une personnalité très marquée. Voir très forte pour certains! J'aime et n'aime pas, dans chacun, certains aspects. Ils ne sont pas tout blanc ou tout noir. Ils ont des défauts et des qualités. Et Sophie la première ! Ce sont des personnages palpables. Des personnages qu'on regrette de quitter en refermant notre livre. 
     J'ai aussi beaucoup apprécié la place que Shannon Messenger laisse aux adultes dans son histoire. Bien souvent, dans les romans jeunesse, les enfants/ados sont tout puissants! Ici ce n'est pas le cas. Sophie et ses ami(e)s ONT besoin des adultes. On nous le rappelle souvent car la jeune fille est écartée des secrets que gardent les adultes. On cesse de nous montrer que Sophie n'est qu'une enfant. Qu'elle a des faiblesses et des limites et que les adultes doivent la préserver de certaines choses. Par moment, elle doit rester à cette place d'enfant. Très vite on se rend compte que la vie va faire grandir Sophie bien plus vite que d'autres enfants et qu'elle va devoir surmonter bien des épreuves. Les personnages adultes sont attachants et adorables, plein d'amour et de bienveillance. 
      Je suis tombée totalement amoureuse de cette saga. L'univers de Shannon Messenger est frais, pétillant et innovant. Son imagination me transporte. Ses personnages sont terriblement attachants. Ces deux premiers tomes sont très complémentaires, totalement dans la même lignée. Un début de saga haut en couleur. Je vous la conseille 1000 fois, petit ou grand, foncez ! 

       



lundi 20 novembre 2017

L'hôtel, Yana Vagner


Nombre de pages: 512
Editeur: Mirobole éditions
Date de sortie: Octobre 2017
Prix: 22,90€
Dans la neige, une femme tente de regagner le chalet où elle voit ses amis boire et discuter tranquillement. A deux doigts de la porte salvatrice, elle trébuche et se fait poignarder. Ce n’est que le début d’un huis-clos angoissant dans un « Hôtel » situé en altitude et accessible en seul téléphérique. Neuf Russes – quatre hommes, cinq femmes – membres d’une équipe de tournage s’y sont retrouvés pour un séjour d’une semaine. L’endroit est pourvu de nourriture et de bois de chauffage en quantité. Mais les portables n’y captent pas de réseau. Et bientôt une tempête de glace coupe l’électricité. La découverte du cadavre provoque un choc parmi les personnages, surtout quand ils comprennent que le meurtrier se trouve parmi eux.
   L'hôtel est un roman qui m'a immédiatement tapé dans l'oeil pour son coté huit clos et l'ambiance enneigée. A mes yeux, il s'annonçait vraiment très prometteur. Malheureusement j'ai été assez déçue, j'ai même passé la plupart du temps à sérieusement m'ennuyer. Mais alors, qu'est-ce qu'il s'est passé?

       Le soucis que je rencontre avec l'oeuvre de Yana Vagner,pour vous en parler, c'est que son roman n'est pas mauvais. Loin de là même! L'écriture est soignée, travaillée et riche. L'auteure sait exactement la doser et maîtrise à la perfection chacun de ses personnages. Elle sait où elle va et ça se ressent énormément dans son écrit. 
     Yana Vagner nous raconte l'histoire d'un groupe d'ami qui ont loué un luxueux Hôtel pour la semaine, perché sur une montagne. Mais très rapidement leur séjour va tourner à l'horreur: une des leurs est retrouvée morte. Ils se rendent rapidement à l'évidence, le tueur est parmi eux. 

    La première chose qui m'a déstabilisée avec cette histoire, c'est que le roman ne se présente absolument pas comme je l'avais imaginé. Je m'attendais clairement à une enquête dynamique avec des rebondissements. Au lieu de ça, l'auteure nous propose une plongée dans la vie privé de chacun des protagonistes. Au final, c'est plutôt logique vu le contexte du meurtre. La victime s'est faite tuer par l'un de ses amis.    L'auteure s'avise donc de mettre en avant la vie privé de ses protagonistes : leurs joies, leurs peines et leur vision de la vie. Elle nous présente aussi le lien qu'ils entretiennent  entre eux et avec la victime. C'est  très intéressant la façon dont elle choisit de nous présenter son histoire. 
       Le point négatif pour moi c'est que tout se met en place dans une lenteur extrême. Je n'arrivais pas à voir la fin de ce roman, c'était assez éprouvant. En ajout à cette lenteur, l'auteure coupe parfois le récit qui se déroule à l'hôtel pour intégrer des moments de vies, passés, des personnages. Parfois j'avais vraiment du mal à m'y retrouver. Ces flashback qui arrivaient à tout moment ainsi que parvenir à me situer au milieu de tous ces personnages n'ont pas vraiment facilités ma lecture. 

      Au final, le rythme de l'auteure et la façon dont elle intègre les nombreuses tranches de vies des personnages ont rendue ma lecture périlleuse. Je me suis ennuyée, clairement. Et c'est bien dommage car le roman avait tout pour me plaire! Si le rythme avait été différent je pense que je me serais plongée avec plaisir au milieu de ce groupe de Russe. Là j'avais plus l'impression d'assister à une pièce de théâtre. Je n'ai pas vécu cette histoire. Je n'étais pas coincée en altitude avec eux dans ce grand hôtel vide. Pour moi c'est mon plus grand regret.




mercredi 20 septembre 2017

La fille du train, Paula Hawkins


Nombre de pages: 378
Editeur: Sonatine éditions
Date de sortie: Mai 2015
Prix: 21€

Depuis la banlieue où elle habite, Rachel prend le train deux fois par jour pour aller à Londres. Le 8 h 04 le matin, le 17 h 56 l’après-midi. Chaque jour elle est assise à la même place et chaque jour elle observe, lors d’un arrêt, une jolie maison en contrebas de la voie ferrée. Cette maison, elle la connaît par cœur, elle a même donné un nom à ses occupants qu’elle voit derrière la vitre. Pour elle, ils sont Jason et Jess. Un couple qu’elle imagine parfait, heureux, comme Rachel a pu l’être par le passé avec son mari, avant qu’il ne la trompe, avant qu’il ne la quitte. Rien d’exceptionnel, non, juste un couple qui s’aime. Jusqu’à ce matin où Rachel voit un autre homme que Jason à la fenêtre. Que se passe-t-il ? Jess tromperait-elle son mari ? Rachel, bouleversée de voir ainsi son couple modèle risquer de se désintégrer comme le sien, décide d’en savoir plus sur Jess et Jason. Quelques jours plus tard, c’est avec stupeur qu’elle découvre la photo de Jess à la une des journaux. La jeune femme, de son vrai nom Megan Hipwell, a mystérieusement disparu…

   La Fille du train est un roman que j'avais hâte de découvrir. Depuis sa sortie, je voulais m'y plonger. Ce roman m'a merveilleusement surprise. J'étais sûre qu'il serait génial, mais quelque chose dont je ne me doutais pas en l'ouvrant, c'était le traitement des personnages fait par son auteure.

      La fille du train présente l'histoire de Rachel. Une jeune femme brisée par son couple. Elle a pour habitude de prendre quotidiennement le même train. Il s'arrête à un feu devant un quartier qu'elle connaît bien. Notamment devant une maison où un couple vit. Rachel va idéaliser cette relation de couple et s'attacher à eux. Un jour, elle surprend la femme de la maison avec un autre homme. L'image que Rachel s'était fait de cette relation et de l'amour vole en éclat. Quelques temps plus tard, Rachel apprend avec horreur que cette femme, Megan, a disparut. Rapidement cette disparition va l'obsédée et elle va se mêler de l'enquête. Et se mettre en danger. 

    Plusieurs éléments dans cette histoire nous rendent complètement accro à cette lecture. Rachel est une femme brisée, qui souffre d'une forte dépendance à l'alcool. Son couple a été détruit à cause d'un adultère commis par son ex. Après cette rupture, la jeune femme a sombré dans l'alcool et a des grosses difficultés à s'en remettre. Elle appelle souvent son ex dans l'espoir de le reconquérir. Le thème de la dépendance à l'alcool est récurrent au sein de l'histoire. Notamment parce que Rachel n'a aucune crédible aux yeux de l'ensemble de son entourage tout comme aux yeux des policiers qui s'occupent de la disparition de Megan. Très vite, certains en viennent à soupçonner Rachel. Après tout, son ex vit avec sa nouvelle femme dans le quartier où Megan a disparu. Et Rachel y a été aperçue le jour de sa disparition. Que faisait-elle là? Et puis, il paraît que c'est une jeune femme instable... Rapidement, on est complètement accroché aux mots de Paula Hawkins. Il est vital pour nous de connaître la suite de l'histoire, de savoir ce qui est arrivé à Megan. Est-ce que nous, lecteurs, pouvons nous vraiment nous fier à Rachel? Toutes ces questions rythmaient ma lecture. C'était assez intense je dois avouer.
       Un autre élément qui m'a tenu en haleine est le fait que l'auteure nous livre les points de vu de toutes les femmes de l'histoire. Tout d'abord Rachel ainsi que Megan. Mais on découvre aussi Anna, la maîtresse de l'ex de Rachel, qui est aujourd'hui sa nouvelle épouse. On verra les vies de chacune d'entre elles à travers leurs yeux. Leurs pensées, leurs joies, leurs peines et leurs réflexions sur la vie. Notre attachement pour elles va et vient. On les adore, on les déteste mais on ne peut pas s'empêcher de suivre avec ardeur leurs histoires. Très vite on tente de reconstituer le patchwork de leurs souvenirs que livre Hawkins. Tout comme Rachel, comprendre ce qui est arrivé à Megan est devenu mon obsession. 

       La fille du train en vaut largement le détour. J'ai trouvé cette enquête très orignale et amenée différemment de ce que j'ai pu voir auparavant. J'ai dévoré cette histoire. 




jeudi 18 août 2016

Pour l'éternité, Peter James

Pour l’éternité
Nombre de pages: 480
Editeur: Fleuve éditions
Collection: Fleuve noir
Date de sortie: Mai 2016
Prix: 19,90€
Red Westwood n’y croyait plus, mais Bryce Laurent incarnait tout ce dont une femme pouvait rêver. Jusqu’au jour où son attitude passionnelle se transforma en comportement obsessionnel. Jalousie, surveillance, violence ont remplacé la flamme amoureuse.

Désormais, la peur est devenue sa meilleure compagne.

Un an s’écoule avant que Red ne réussisse à se débarrasser de ce prince charmant métamorphosé en monstre et qu’elle puisse enfin reprendre le cours de sa vie.

Mais sa liberté si péniblement reconquise subit un nouveau choc : le corps du Dr Murphy, une rencontre pourtant prometteuse, est retrouvé calciné dans sa voiture, une lettre d’adieu à ses côtés.

Bientôt elle ne peut plus nier l’évidence : Bryce Laurent ne l’a jamais quittée.

Pire, il s’est juré de rattraper sa belle rousse et de la garder. Pour l’éternité.
     Pour l'éternité est ma première avec Peter James. Ce roman fait partie d'une série mais les tomes peuvent se lire indépendamment les uns des autres. J'ai été conquise par cette découverte avec l'auteur. 

     Red est une jeune femme qui rencontre le grand amour sur un site de rencontre. Un jeune homme aisé prénommé Bryce Laurent qui l'aime passionnément. Mais très vite, elle se rend compte que le jeune homme lui ment sur de nombreux aspects. Cela couplé à un comportement violent, Red le fait sortir de sa vie soudainement. 
     Au moment où on démarre le roman, on la trouve dans une relation naissante avec un médecin. Mais ce dernier se fait sauvagement assassiner. La police se tourne rapidement vers la thèse du suicide. 

     Peter James nous livre une histoire entraînante qui enchaîne évènements sur évènements. On ne se lasse à aucun moment. Bien qu'on sache dès le début qui est responsable du meurtre, on ne s'ennuie pas. On frissonne des événements à chaque instant. On se demande sans cesse quel sera le prochain méfait de Bryce Laurent. On espère de tout coeur que la police arrivera à le coffrer et surtout, qu'il ne fera aucun mal à Red. 
      Ce que j'ai aimé dans cette histoire, c'est l'équipe de Police. Je n'ai pas lu toute la série, mais on sent à quel point certains personnages sont proches. Le personnage principal de la série, Roy Grace, a un passé tumultueux derrière lui. On le sent marqué par la vie et cet aspect au sein du roman donne envie de lire ses précédentes aventures.

Je vous conseille vivement ce roman. Les chapitres sont courts et percutants. Il faut avouer qu'il est assez dur à lâcher... On  en redemande  !





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mardi 21 juin 2016

Hortense, Jacques Expert

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Nombre de pages: 336
Editeur: Sonatine éditions
Date de sortie: Juin 2016
Prix: 20€
1993 : Sophie Delalande est folle d’amour pour sa fille Hortense, presque trois ans, qu’elle élève seule. Celle-ci lui permet d’oublier les rapports difficiles qu’elle entretient avec le père de cette dernière, Sylvain, un homme violent qui l’a abandonnée alors qu’elle était enceinte et à qui elle refuse le droit de visite. Un jour, pourtant, Sylvain fait irruption chez elle et lui enlève Hortense. « Regarde-la. Nous allons disparaître et tu ne la reverras plus. »

2015 : après des années de recherches vaines, Sophie ne s’est jamais remise de la disparition d’Hortense. Fonctionnaire au ministère de l’Éducation, elle mène une existence morne et très solitaire. Jusqu’au soir où une jeune femme blonde la bouscule dans la rue. Sophie en est sûre, c’est sa fille, c’est Hortense. Elle la suit, l’observe sans relâche. Sans rien lui dire de leur lien de parenté, elle sympathise avec la jeune femme, prénommée Emmanuelle, tente d’en savoir plus sur elle. La relation qui se noue alors va vite devenir l’objet de bien des mystères. Sophie ne serait-elle pas la proie d’un délire psychotique qui lui fait prendre cette inconnue pour sa fille ? Et la jeune femme est-elle aussi innocente qu'elle le paraît ?

       Hortense est un roman que j'ai lu grâce à la masse critique de babelio. Si je l'ai choisi, c'est parce que dans le résumé semblait se cacher plein de mystères. On y parle même de délire psychotique. De quoi laisser présager une histoire où on est rempli de doutes. Et je dois dire que moi, j'adore ça ! 
       
      Hortense est une histoire qui rend accro. Je l'ai lu en deux parties. D'abord, jusqu'à la page 70. Et hier, je m'y suis plongée, épuisée par ma journée. Je me suis dit qu'atteindre les 100 pages seraient plutôt pas mal. En fin de compte, je n'ai pas pu le lâcher jusqu'à la dernière ligne. Ce roman nous emporte. 
      On y découvre Sophie, en couple avec Sylvain, un jeune homme qui fait tomber toutes les femmes. Sophie en est raide dingue et n'en revient pas que Sylvain s'intéresse à elle. Elle qui est si banale, et même pas jolie. Sophie va un jour tomber enceinte d'une petite fille. Sylvain fou de rage en l'apprenant les abandonne. Sophie va alors tout faire pour élever sa fille, Hortense, de la meilleure des façons qu'il soit. Mais un jour, Sylvain vient chez elle et kidnappe Hortense. 22 ans après, l'enfant de Sophie n'a toujours pas été retrouvé. 
  Vivant toujours dans le même appartement, Sophie âgée de 51 ans mène une vie morne et remplie de tristesse. Elle a qu'une seule amie et s'est éloigné de sa famille. Un jour, elle bouscule une jeune femme prénommée Emmanuelle. Elle en est sûre c'est son Hortense. Elle va alors tout faire pour se rapprocher d'elle.

     Ce que j'ai adoré dans cette histoire, c'est la vision du personnage de Sophie que l'auteur nous apporte. C'est assez ambiguë. Très souvent, on plaint cette pauvre femme complètement détruite. Mais à d'autres moments, ses comportements rendent vraiment mal à l'aise. A plusieurs reprises on doute. On se demande si la jeune fille qu'elle rencontre est vraiment Hortense. Si tout ce qu'elle fait n'est pas propre à un trouble mental. C'est très déstabilisant. On est à la fois compatissant et à la fois effrayé par cette vieille femme fatiguée par la vie. 
    Et ce qui renforce ces doutes vient du fait qu'on a plusieurs points de vue. On retrouve dans la narration différentes dépositions aux procès verbaux datant de la période de la disparition d'Hortense et de 2015, l'année où se déroule notre histoire.  On a aussi le point de vue de Sophie et d'Emmanuelle. Du coup, en ayant les pensées de la jeune fille, on doute à plusieurs reprises. La narration est vraiment pertinente. J'ai adoré. Et puis, pendant  longtemps on se demande ce que les dépositions de 2015 font là. Qu'est-ce qui s'est passé? Comment se termine cette histoire?

      Petit à petit, savoir si Emmanuelle est Hortense devient une obsession. On veut savoir. On dévore les pages. Je n'ai pas pu m'arrêter de lire. La tension monte petit à petit. Nos doutes s'accentuent. L'auteur dose chacune des informations qu'il nous donne pour nous scotcher à son roman ! 

     Un roman que je vous conseille vivement. C'est excellent du début à la fin. Il vous laisse sans voix ! A dévorer de toute urgence. 
  
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Sonatine Editions



mardi 31 mai 2016

Le voleur de Coeur, Rawia Arroum

Nombre de pages: 394
Editeur: Michel Lafon
Date de sortie: Avril 2016
Prix: 15,95€

Symphonie est un monde musical. Brutal. Chacun y possède un instrument, donné à la naissance. Arme enchantée mais également véritable partie de soi-même, on la nomme mélo-âme. Avec ces objets, tous les clans rivaux se livrent une guerre sans merci... les instruments de musique hurlent, et des vies s'évaporent. Au milieu de cette cacophonie, Dylan profite d'une vie rêvée de fils cadet de chef de clan, sans responsabilité ni impératif quelconque... Et heureusement, car il cache un secret inavouable : il n'a pas de mélo-âme, aucun pouvoir, et s'il a un instrument, ce dernier n'a rien de magique. Aussi lorsqu'il se retrouve propulsé héritier de son clan et qu'il doit faire ses preuves sur le champ de bataille, il est totalement désemparé.
      Le voleur de coeur est un roman qui m'a attirée parce qu'aux premiers abords, il avait l'air follement original. Il laissait présager un univers poétique et rempli de magie. J'avais hâte de m'y plonger et d'être transportée. Au final, je ne sais pas trop quoi penser de ce roman. Il est à la fois très bon et plutôt bancal. 

      Dans le Voleur de Coeur, l'auteure nous amène à Symphonie. Un monde où chaque habitant a un instrument qu'il lui est associé à la naissance grâce à un rituel. Cet instrument renferme une partie d'eux-même, la mélo-âme. Si l'instrument se brise, son propriétaire meurt. Il va aussi permettre à chacun de maîtriser la magie. Durant le rituel, on transmet une partition avec l'instrument. Cette dernière devra être complétée tout au long de la vie. La magie s'exprime grâce à cette partition qui doit être jouée sur l'instrument. 
      Au milieu de tout ça, on découvre Dylan. Il est le cadet du Chef, du clan des Hard. Son grand frère va devenir Chef à son tour. Son père reporte toute son attention sur ce dernier et aimerait que Dylan lui ressemble davantage. Dylan lui, est obsédé par l'amour qu'il vit avec Kana qu'il compte bientôt épouser. Cependant, Dylan va être entrainé malgré lui sur le champ de bataille de la Guerre qui fait rage entre les différents clans de Symphonie. Avec l'espoir de découvrir pourquoi il est si différent. 

      Toute la première partie de l'histoire pose l'univers. On nous présente les personnages et le fonctionnement de Symphonie au travers de sa magie et de ses coutumes. C'est un peu fastidieux au départ parce qu'on ne comprend pas tout. Mais petit à petit l'auteure nous imprègne de son monde avec facilité. Symphonie se situe dans notre futur. On ne sait pas trop ce qui est arrivé à notre monde mais il est révolu. Gros point noir dans cet histoire (même si c'est qu'un détail)l'auteure utilise nos références musicales. Je n'ai pas du tout aimé, mais alors vraiment pas, qu'on m'impose un univers musical qui nous est propre. J'ai trouvé ça vraiment bizarre. Surtout que, pour moi le répertoire n'était pas vraiment adapté. Par exemple à un moment, les personnages se mettent à jouer du Sum 41... Juste non.. haha. C'est ce que j'écoute hein, c'est la musique que j'aime. Mais pas dans un univers de fantasy. Pour casser l'aspect poétique du truc, y'a pas eu mieux ! Enfin bref, j'ai eu du mal avec ça. Heureusement que ça s'estompe... 
       J'ai un avis un peu contraire à certains que j'ai vu passer sur la blogo. Certains ont été dérangé par la première partie du roman et ont beaucoup plus apprécié la seconde. Moi c'est un peu l'inverse. La première partie m'a très vite transportée. J'ai été bercée par la poésie de Symphonie. La façon dont l'auteur traite la magie et la musique m'a touchée. Elle nous livre ici un bel hommage à la nature et à la musique. Dylan, lui, est un personnage qui m'a marquée. Il a beaucoup de faiblesses et de peurs. Il ne déborde pas de courage et de puissance. Il vit dans un monde où il est différent et handicapé par le fait de ne pas avoir de mélo-âme. En plus de ça, il a une faiblesse au coeur. 
      Gros coup de coeur pour son meilleur ami également. Il est taquin et amusant. Il a su me donner le sourire. Un personnage qu'on voit naître sous nos yeux tellement c'est quelqu'un de simple. Il m'a touchée. 

       Par contre, j'ai été assez déçue par la seconde partie. Pas parce que elle manque d'intérêt ou quoi que ce soit d'autre. Elle est plutôt intéressante et change radicalement de style avec la précédente.  C'est une bonne coupure. Je l'ai juste trouvé affreusement longue. Et pour pas grand chose en plus... Pendant la plus grande partie de ma lecture, je me demandais où l'auteure allait.. A force, je ne voyais même plus l'intérêt de continuer. Qu'est-ce ça traîne ! Cette partie manque de dynamisme, elle est redondante. Par moment je m'ennuyais beaucoup. L'action est beaucoup plus présente, mais ça n'a pas fonctionné avec moi ! J'ai aimé la fin et tout ce qu'on découvre, mais pour moi, c'était fastidieux pour arriver là ! 

      Globalement, j'ai tout de même apprécié ma lecture et l'univers dépeint par Rawia Arroum. J'aurais simplement aimé trouver une certaine linéarité dans l'histoire de Dylan. Je vous recommande tout de même cette histoire. L'auteure nous livre un univers plein d'originalité et de poésie. J'aurais adoré en découvrir beaucoup plus. Les coutumes de Symphonie sont passionnantes.  Dommage que la seconde partie de l'histoire traîne en longueur.. 




Un grand merci à Livraddict et à Michel Lafon pour la découverte !!

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